Satan, la puce RFID et la lycéenne américaine renvoyée

Le 23/11/2012

C'est une histoire texane qui parle de puces électroniques sur les lycéens, d'antéchrist et de financements publics.

Andrea Hernandez est lycéenne à la John Jay High School de San Antonio. Elle ne veut pas porter son badge de lycéenne car une puce RFID est implantée à l'intérieur. Elle refuse parce que les puces RFID sont "un signe du diable", "l'incarnation de l'antéchrist".

En réaction, son école la suspend. La lycéenne rebelle car grenouillarde est priée de poursuivre dans un autre établissement du district de San Antonio qui n'exige pas que les élèves portassent des RFID.

L'établissement estime être dans son bon droit. D'autres le font bien ! En Californie, une école maternelle implante des puces RFID dans les vêtements des enfants depuis 2010. Et puis, la John Jay High School a de solides arguments, détaille Threat Level, le blog de Wired, qui se fait l'échos de l'épisode.

En effet, pour recevoir les fonds du district les écoles doivent prouver que les élèves sont bien présents en cours tous les jours. Avec les enregistrements de la puce RFID, ils sont comptabilisés s'ils sont sur le campus, mais pas dans leur classe sur leur chaise.

La décision du lycée a été suspendue par un juge, en attendant de nouvelles auditions. Il ne s'est pour l'heure pas prononcé sur la présence du diable dans les badges.