OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Musique et réseaux sociaux : une relation amour/haine ? http://owni.fr/2010/12/09/musique-et-reseaux-sociaux-une-relation-amourhaine/ http://owni.fr/2010/12/09/musique-et-reseaux-sociaux-une-relation-amourhaine/#comments Thu, 09 Dec 2010 09:39:32 +0000 garrett-goodman http://owni.fr/?p=28674 Le simple fait d’être un internaute avisé visitant OWNImusic veut dire que vous avez été, d’une manière ou d’une autre, victime de la “musique sociale”.

Vous avez peut-être vous même partagé, supporté ou vanté un de vos groupes, chansons ou artistes préférés auprès de tous vos amis virtuels.

En faisant cela, vous avez peut-être contribué à la disparition de l’expérience bouleversante, de la frénésie qu’engendre l’écoute d’un concert live. Ou peut-être avez vous simplement partagé une chanson géniale avec vos connexions sur Internet. La question est donc de savoir comment votre action impacte ceux qui font de la musique.

Cette musique sociale, cette musique en réseaux, est-elle la meilleure amie des groupes ou leur pire ennemie ?

Musique socialisée

L’industrie de la musique en ligne commence à prendre un sérieux tournant. Elle devient de plus en plus sociale, mobilisant les connexions entre les fans dans les réseaux pour diffuser la bonne parole (le bon son, en l’occurence), et faire en sorte que les gens achètent de la musique plutôt que de la pirater. Tout est question de découverte : avec le déclin de la radio, le marketing traditionnel et les relations presse se sont transformées en stratégies dans les médias sociaux, et les groupes, grands et petits, utilisent les réseaux pour atteindre leurs fans. Examinons quelques évolutions récentes.

Ping flop

Apple a lancé Ping en septembre de cette année, avec pour intention de créer un réseau social centré sur la musique, en permettant aux 160 millions d’utilisateurs d’iTunes de recommander de la musique et des artistes à d’autres fans sur iTunes, et de créer une communauté de partage et un forum de discussion sur la musique. Il est devenu possible pour les groupes de se créer leur propre page à destination des fans et de poster des pistes exclusives achetables directement via iTunes. Ce qui a réellement été lancé était loin d’être social et de faciliter le partage.

Twitter donne des ailes à Ping

Apple a tenté de lever ces frustrantes limites en autorisant les utilisateurs à relier leur compte Ping avec leur compte Twitter, et à diffuser tous leurs billets, ‘likes’ et chroniques directement sur la plateforme de microblogging. Les tweets incluent des liens vers des extraits de la chanson sur iTunes où il est possible d’acheter et de télécharger directement la chanson. Cette évolution est profitable pour les groupes, puisqu’elle lie un réseau social extrêmement populaire avec un magasin en ligne à succès où les gens peuvent acheter leur musique.

Spotify : le trésor de l’Europe est dans les nuages

Spotify est un service de streaming musical qui se vante de proposer une expérience profondément sociale, et qui compte 10,000 nouveaux visiteurs par semaine. Il utilise Facebook Connect pour permettre un partage simplifié depuis l’application. Il fonctionne sur un modèle “freemium” où les usagers paient pour le service avec leur temps (en écoutant des publicités insérées entre les chansons). Paul Brown, le directeur général de Spotify UK a déclaré que les fonctions sociales ont été un énorme succès :

Lorsque nous avons sorties les fonctions locales et sociales, la souscription aux abonnements premium a doublé.

Sean Parker, le co-fondateur de Napster, récemment incarné par Justin Timberlake dans The Social Network, est un des investisseurs de Spotify et explique à merveille pourquoi ce service est si séduisant et attirant.

Cette vidéo est en anglais.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

TuneCore + Spotify = un ‘multi-pass’ pour les indépendants

La nouveauté de Spotify c’est que ce service centralise des millions de chansons dans un seul logiciel, en streaming instantané et gratuit. Des discographies entières, incluant les albums sur lesquels l’artiste fait des apparitions (featuring), les singles et même les biographies, font de Spotify un endroit extraordinaire pour découvrir de la nouvelle musique et redécouvrir de vieux favoris. Via son partenaire TuneCore, les groupes indépendants peuvent désormais proposer leur musique sur Spotify pour un tarif de 10 dollars par an et par titre. Non seulement cela expose des petits groupes à une audience gigantesque, mais TuneCore se charge de proposer ces mêmes titres sur ITunes et d’autres magasins en ligne. Tunecore a collecté plus de 30 millions de dollars l’année dernière pour ses artistes, selon le magazine Wired.

Découverte digitale

Comment les gens découvraient-ils la musique avant Internet ? A part les quelques rares vrais mélomanes qui savaient dans quels clubs trouver de nouveaux groupes, chez quels disquaires dénicher les valeurs montantes, l’amateur de musique lambda restait à peu près cantonné au bouche à oreille et à la radio. Aujourd’hui, il existe des services comme Last.fm ou Pandora (accessible uniquement aux États-Unis pour le moment) qui suivent ce que vous écoutez, et vous propose de manière automatique et intelligente de nouvelles playlists correspondant à vos goûts. Ils poussent même la bonne vieille technique du bouche-à-oreille à un niveau supérieur en laissant les utilisateurs poster directement leur favoris sur Facebook, et Last.fm dispose d’outils qui permettent de visualiser joliment vos goûts musicaux (infographies qui peuvent aussi être partagées avec toutes vos connexions).

Myspace collabore avec Facebook

Le processus de découverte est devenue encore plus social avec la mise en place récente d’une collaboration entre Myspace et Facebook. Appelée Mashup with Facebook, elle permet aux membres de Myspace d’importer tous leur ‘likes’ et tous leurs centres d’intérêt depuis Facebook, qui sont ensuite analysés par un algorithme de Myspace afin de suggérer des artistes qu’ils pourraient aimer (sur Myspace, bien sûr). Traditionnellement, la préférence des groupes allait à Myspace, mais à partir du moment où les pages ‘Fan’ de Facebook se sont développées (ie. quand leurs mises à jour apparaissaient directement sur la page d’accueil), cette tendance est allée en s’affaiblissant. Myspace a été de nouveau catapulté sous les projecteurs, avec un nouveau design et Facebook Connect, ce qui signifie, pour les artistes, une plus grande visibilité (les ‘likes’ sur Myspace sont postés sur Facebook, et inversement). Myspace a également l’avantage de proposer une plus grande sélection et de choix en termes d’affichage et de fonctionnalités du player, ce qui est évidemment très important pour les groupes.

Du bon vieux groove

Tout ce mouvement vers la musique sociale a provoqué un retour de bâton dans certains cercles musicaux. Ainsi, le 44ème Kent State Folk Festival a mené une campagne anti-média sociaux pour son édition de cette année qui soulève quelques questions légitimes. Un des posters clame que “frapper dans ses mains quand on aime un groupe c’est bien mieux que de cliquer sur un bouton”. Un autre presse les fans de laisser leur mémoire télécharger la musique, pour changer.

Le fait que rien ne remplacera jamais la musique live, en tout cas pas avec la technologie actuelle, est indubitable. Qui sait, peut-être que nous verrons un jour des super concerts immersifs en 3D mais pour le moment, en termes de son, d’énergie et d’expérience, il n’y a rien d’autre que le live et il en va de même pour les groupes. Se produire devant une foule remplie de fans qui dansent, frappent dans les mains ou chantent est probablement l’expérience la plus gratifiante pour un musicien. Évidemment, avoir des dizaines de milliers de fans en ligne est agréable, mais encore une fois, l’expérience n’est pas aussi viscérale. Les messages martelés par ces affiches sont très clairement contre la musique “sociale”, ils se battent pour le pouvoir du live, pas pour les connexions en ligne. Mais est-ce qu’un groupe peut aujourd’hui rencontrer le succès en étant hors-ligne ?

Les nombres font plus de bruit que les accords

Il est toujours utile d’avoir quelques chiffres pour remettre les choses en perspective. Dans ce cas, les nombres parlent d’eux-même. Selon le rapport le plus récent de la Recording Industry Association of America le nombre d’envois de CDs vendus aux États-Unis a diminué de 20,5 % entre 2008 et 2009. Pendant ce temps, le nombre d’albums téléchargés a augmenté de 20,2 % pendant la même période. Il est donc assez clair que les ventes en ligne se multitplient et que les ventes physiques sont en chute libre. Quid du téléchargement illégal et de son effet sur l’industrie de la musique en ligne ?

Dans la vidéo ci-dessus, Sean Parker explique que 10 trillion de morceaux sont téléchargées chaque année, alors que seulement 4 milliards le sont légalement. C’est un déséquilibre vertigineux, qui soutient l’idée que les méthodes associées au téléchargement illégal sont encore bien plus populaires que celles associées à la consommation légale. Ce que je veux dire c’est que cela suggère que le partage des chansons est bien plus efficace pour distribuer de la musique que les moyens de vente classiques.

Illustrer le pouvoir de la recommandation sociale

On peut jeter un coup d’oeil à l’industrie des médias pour voir comment l’adoption d’une stratégie de recommandation sociale peut aboutir à une énorme augmentation du trafic. Facebook explique dans sa page Facebook + Media que “de nombreux médias ont vu leur trafic augmenter lorsqu’ils ont adopté des plugins sociaux, comme ABC News (+ 190%), Gawker (+ 200%)… Sporting News (+ 500%)”. Ils expliquent aussi que le “liker” moyen a en moyenne 2,4 fois plus d’amis que l’utilisateur de Facebook typique. Donc, en plus d’augmenter le trafic, implémenter des boutons de recommandation sociale attire en fait des visiteurs mieux connectés. Le facteur bouche à oreille devient de fait encore plus important. Évidemment, si les groupes veulent plus de fans, ils pourraient apprendre des agences de communication et commencer tout de suite à développer une stratégie sur les médias sociaux, mais ce n’est pas leur travail.

La clé est de savoir comment les groupes peuvent promouvoir le partage de leur musique sans donner le fruit de leurs entrailles gratuitement. Si le partage de la musique semble augmenter les ventes je doute qu’un jour, ces nouveaux usages prennent le pas sur le live.

Retrouvez Garrett Goodman sur Twitter : @garrettgoodman

Crédits Photos CC FLickR par oliverchesler

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http://owni.fr/2010/12/09/musique-et-reseaux-sociaux-une-relation-amourhaine/feed/ 30
Musique “sociale”: meilleure ennemie des artistes? http://owni.fr/2010/12/04/musique-sociale-meilleure-ennemie-des-artistes/ http://owni.fr/2010/12/04/musique-sociale-meilleure-ennemie-des-artistes/#comments Sat, 04 Dec 2010 17:51:51 +0000 garrett-goodman http://owni.fr/?p=37961 Le simple fait d’être un internaute avisé visitant OWNImusic veut dire que vous avez été, d’une manière ou d’une autre, victime de la “musique sociale”.

Vous avez peut-être vous même partagé, supporté ou vanté un de vos groupes, chansons ou artistes préférés auprès de tous vos amis virtuels.

En faisant cela, vous avez peut-être contribué à la disparition de l’expérience bouleversante, de la frénésie qu’engendre l’écoute d’un concert live. Ou peut-être avez vous simplement partagé une chanson géniale avec vos connexions sur Internet. La question est donc de savoir comment votre action impacte ceux qui font de la musique.

Cette musique sociale, cette musique en réseaux, est-elle la meilleure amie des groupes ou leur pire ennemie ?

Musique socialisée

L’industrie de la musique en ligne commence à prendre un sérieux tournant. Elle devient de plus en plus sociale, mobilisant les connexions entre les fans dans les réseaux pour diffuser la bonne parole (le bon son, en l’occurence), et faire en sorte que les gens achètent de la musique plutôt que de la pirater. Tout est question de découverte : avec le déclin de la radio, le marketing traditionnel et les relations presse se sont transformées en stratégies dans les médias sociaux, et les groupes, grands et petits, utilisent les réseaux pour atteindre leurs fans. Examinons quelques évolutions récentes.

Ping flop

Apple a lancé Ping en septembre de cette année, avec pour intention de créer un réseau social centré sur la musique, en permettant aux 160 millions d’utilisateurs d’iTunes de recommander de la musique et des artistes à d’autres fans sur iTunes, et de créer une communauté de partage et un forum de discussion sur la musique. Il est devenu possible pour les groupes de se créer leur propre page à destination des fans et de poster des pistes exclusives achetables directement via iTunes. Ce qui a réellement été lancé était loin d’être social et de faciliter le partage.

Twitter donne des ailes à Ping

Apple a tenté de lever ces frustrantes limites en autorisant les utilisateurs à relier leur compte Ping avec leur compte Twitter, et à diffuser tous leurs billets, ‘likes’ et chroniques directement sur la plateforme de microblogging. Les tweets incluent des liens vers des extraits de la chanson sur iTunes où il est possible d’acheter et de télécharger directement la chanson. Cette évolution est profitable pour les groupes, puisqu’elle lie un réseau social extrêmement populaire avec un magasin en ligne à succès où les gens peuvent acheter leur musique.

Spotify : le trésor de l’Europe est dans les nuages

Spotify est un service de streaming musical qui se vante de proposer une expérience profondément sociale, et qui compte 10,000 nouveaux visiteurs par semaine. Il utilise Facebook Connect pour permettre un partage simplifié depuis l’application. Il fonctionne sur un modèle “freemium” où les usagers paient pour le service avec leur temps (en écoutant des publicités insérées entre les chansons). Paul Brown, le directeur général de Spotify UK a déclaré que les fonctions sociales ont été un énorme succès :

Lorsque nous avons sorties les fonctions locales et sociales, la souscription aux abonnements premium a doublé.

Sean Parker, le co-fondateur de Napster, récemment incarné par Justin Timberlake dans The Social Network, est un des investisseurs de Spotify et explique à merveille pourquoi ce service est si séduisant et attirant.

Cette vidéo est en anglais.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

TuneCore + Spotify = un ‘multi-pass’ pour les indépendants

La nouveauté de Spotify c’est que ce service centralise des millions de chansons dans un seul logiciel, en streaming instantané et gratuit. Des discographies entières, incluant les albums sur lesquels l’artiste fait des apparitions (featuring), les singles et même les biographies, font de Spotify un endroit extraordinaire pour découvrir de la nouvelle musique et redécouvrir de vieux favoris. Via son partenaire TuneCore, les groupes indépendants peuvent désormais proposer leur musique sur Spotify pour un tarif de 10 dollars par an et par titre. Non seulement cela expose des petits groupes à une audience gigantesque, mais TuneCore se charge de proposer ces mêmes titres sur ITunes et d’autres magasins en ligne. Tunecore a collecté plus de 30 millions de dollars l’année dernière pour ses artistes, selon le magazine Wired.

Découverte digitale

Comment les gens découvraient-ils la musique avant Internet ? A part les quelques rares vrais mélomanes qui savaient dans quels clubs trouver de nouveaux groupes, chez quels disquaires dénicher les valeurs montantes, l’amateur de musique lambda restait à peu près cantonné au bouche à oreille et à la radio. Aujourd’hui, il existe des services comme Last.fm ou Pandora (accessible uniquement aux États-Unis pour le moment) qui suivent ce que vous écoutez, et vous propose de manière automatique et intelligente de nouvelles playlists correspondant à vos goûts. Ils poussent même la bonne vieille technique du bouche-à-oreille à un niveau supérieur en laissant les utilisateurs poster directement leur favoris sur Facebook, et Last.fm dispose d’outils qui permettent de visualiser joliment vos goûts musicaux (infographies qui peuvent aussi être partagées avec toutes vos connexions).

Myspace collabore avec Facebook

Le processus de découverte est devenue encore plus social avec la mise en place récente d’une collaboration entre Myspace et Facebook. Appelée Mashup with Facebook, elle permet aux membres de Myspace d’importer tous leur ‘likes’ et tous leurs centres d’intérêt depuis Facebook, qui sont ensuite analysés par un algorithme de Myspace afin de suggérer des artistes qu’ils pourraient aimer (sur Myspace, bien sûr). Traditionnellement, la préférence des groupes allait à Myspace, mais à partir du moment où les pages ‘Fan’ de Facebook se sont développées (ie. quand leurs mises à jour apparaissaient directement sur la page d’accueil), cette tendance est allée en s’affaiblissant. Myspace a été de nouveau catapulté sous les projecteurs, avec un nouveau design et Facebook Connect, ce qui signifie, pour les artistes, une plus grande visibilité (les ‘likes’ sur Myspace sont postés sur Facebook, et inversement). Myspace a également l’avantage de proposer une plus grande sélection et de choix en termes d’affichage et de fonctionnalités du player, ce qui est évidemment très important pour les groupes.

Du bon vieux groove

Tout ce mouvement vers la musique sociale a provoqué un retour de bâton dans certains cercles musicaux. Ainsi, le 44ème Kent State Folk Festival a mené une campagne anti-média sociaux pour son édition de cette année qui soulève quelques questions légitimes. Un des posters clame que “frapper dans ses mains quand on aime un groupe c’est bien mieux que de cliquer sur un bouton”. Un autre presse les fans de laisser leur mémoire télécharger la musique, pour changer.

Le fait que rien ne remplacera jamais la musique live, en tout cas pas avec la technologie actuelle, est indubitable. Qui sait, peut-être que nous verrons un jour des super concerts immersifs en 3D mais pour le moment, en termes de son, d’énergie et d’expérience, il n’y a rien d’autre que le live et il en va de même pour les groupes. Se produire devant une foule remplie de fans qui dansent, frappent dans les mains ou chantent est probablement l’expérience la plus gratifiante pour un musicien. Évidemment, avoir des dizaines de milliers de fans en ligne est agréable, mais encore une fois, l’expérience n’est pas aussi viscérale. Les messages martelés par ces affiches sont très clairement contre la musique “sociale”, ils se battent pour le pouvoir du live, pas pour les connexions en ligne. Mais est-ce qu’un groupe peut aujourd’hui rencontrer le succès en étant hors-ligne ?

Les nombres font plus de bruit que les accords

Il est toujours utile d’avoir quelques chiffres pour remettre les choses en perspective.  Dans ce cas, les nombres parlent d’eux-même. Selon le rapport le plus récent de la Recording Industry Association of America le nombre d’envois de CDs vendus aux États-Unis a diminué de 20,5 % entre 2008 et 2009. Pendant ce temps, le nombre d’albums téléchargés a augmenté de 20,2 % pendant la même période. Il est donc assez clair que les ventes en ligne se multitplient et que les ventes physiques sont en chute libre. Quid du téléchargement illégal et de son effet sur l’industrie de la musique en ligne ?

Dans la vidéo ci-dessus, Sean Parker explique que 10 trillion de morceaux sont téléchargées chaque année, alors que seulement 4 milliards le sont légalement. C’est un déséquilibre vertigineux, qui soutient l’idée que les méthodes associées au téléchargement illégal sont encore bien plus populaires que celles associées à la consommation légale. Ce que je veux dire c’est que cela suggère que le partage des chansons est bien plus efficace pour distribuer de la musique que les moyens de vente classiques.

Illustrer le pouvoir de la recommandation sociale

On peut jeter un coup d’oeil à l’industrie des médias pour voir comment l’adoption d’une stratégie de recommandation sociale peut aboutir à une énorme augmentation du trafic. Facebook explique dans sa page Facebook + Media que “de nombreux médias ont vu leur trafic augmenter lorsqu’ils ont adopté des plugins sociaux, comme ABC News (+ 190%), Gawker (+ 200%)… Sporting News (+ 500%)”. Ils expliquent aussi que le “liker” moyen a en moyenne 2,4 fois plus d’amis que l’utilisateur de Facebook typique. Donc, en plus d’augmenter le trafic, implémenter des boutons de recommandation sociale attire en fait des visiteurs mieux connectés. Le facteur bouche à oreille devient de fait encore plus important. Évidemment, si les groupes veulent plus de fans, ils pourraient apprendre des agences de communication et commencer tout de suite à développer une stratégie sur les médias sociaux, mais ce n’est pas leur travail.

La clé est de savoir comment les groupes peuvent promouvoir le partage de leur musique sans donner le fruit de leurs entrailles gratuitement. Si le partage de la musique semble augmenter les ventes je doute qu’un jour, ces nouveaux usages prennent le pas sur le live.

Retrouvez Garrett Goodman sur Twitter : @garrettgoodman

Crédits Photos CC FLickR par oliverchesler

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http://owni.fr/2010/12/04/musique-sociale-meilleure-ennemie-des-artistes/feed/ 21
Le guide pour créer un profil artiste sur Ping http://owni.fr/2010/11/02/le-guide-pour-creer-un-profil-artiste-sur-ping/ http://owni.fr/2010/11/02/le-guide-pour-creer-un-profil-artiste-sur-ping/#comments Tue, 02 Nov 2010 16:31:25 +0000 Gabriel Hallé http://owni.fr/?p=27605 Gabriel Hallé est consultant en stratégie musicale web. Après avoir travaillé 10 ans chez Wagram, il a monté en 2009 sa propre structure, T.E.A.M.S., dans laquelle il aide les artistes et les labels indépendants à développer leur présence en ligne.

Décrié depuis son lancement le réseau social d’Apple a été fermé pendant plusieurs semaines aux artistes indépendants. C’est désormais possible de s’y inscrire par le biais des agrégateurs de type Tunecore ou Believe.

Gabriel nous explique la démarche par un tutoriel très complet, et qui met en exergue les failles du service.

Comme vous l’avez sans doute remarqué si vous avez téléchargé la dernière version d’iTunes, Apple a lancé il y a quelques semaines Ping, un nouveau « réseau social pour la musique ».
Les artistes et les fans de musique peuvent donc désormais avoir un profil au sein même de l’interface d’iTunes pour partager leurs goûts et commenter la musique qu’ils écoutent.

Nous allons voir ici comment les artistes peuvent ouvrir et administrer leur profil Ping, quels en sont les principaux avantages et inconvénients, et essayer de voir comment utiliser correctement ce nouveau media social.

Un service très critiqué

Avant toute chose, il est important de souligner qu’au lancement de Ping, le service a été beaucoup critiqué par les blogs spécialisés et les musiciens.

Cela pour 2 raisons principales:

- Au moment de l’ouverture publique de Ping, seuls quelques « gros » artistes triés sur le volet ont eu droit à un profil artiste officiel (désormais tous les artistes distribués sur l’iTunes Store peuvent avoir un compte – voir la suite du post)

- Le réseau Ping est pour l’instant complètement « fermé ». C’est à dire qu’il est aujourd’hui impossible d’y importer ou de synchroniser des informations et des contenus à partir d’autres sites, comme vos vidéos Youtube ou vos statuts Facebook.

Pourtant, s’il est clair que le réseau social de Ping est vraiment limité et pas super cool à utiliser, on pense qu’il n’y a pas de meilleur endroit pour promouvoir votre musique que de le faire dans le magasin lui même.

Et compte tenu qu’iTunes est incontestablement le plus gros vendeur de musique aujourd’hui, il serait dommage de ne pas se pencher dessus, même si on ne veut vraiment pas s’avancer sur les résultats de l’utilisation de Ping.

Comment créer son profil Ping lorsque l’on est un artiste indépendant ?

- La première chose est d’avoir votre musique en vente sur l’iTunes Store. Si vous êtes musicien et que vous n’avez aucun titre disponible sur le store, vous ne pouvez pas avoir de profil artiste sur Ping.

- Ensuite, c’est votre distributeur digital qui doit faire la demande auprès d’iTunes pour que vous soyez admissible dans Ping en tant qu’artiste.

Pour authentifier et ouvrir un compte artiste, iTunes a mis en place une procédure avec les distributeurs (TuneCore, Believe, IDOL, IODA, CdBaby etc. – ou votre distrib physique s’il s’occupe de votre catalogue digital) pour lui fournir les informations suivantes:

L’Apple ID de l’artiste (clic droit sur le nom de l’artiste dans l’iTunes Store pour récupérer le numéro d’identification)
Le nom de l’artiste ou du manager
L’email de l’artiste ou du manager
Le numéro de téléphone de l’artiste ou du manager
L’email et le numéro de la personne qui va administrer le profil si ce n’est pas l’artiste ou le manager qui s’en charge
Tous les éventuels alias de l’artiste (dans les cas où l’artiste a sorti des albums sous différents noms)
Une fois ces informations réunies et transmises à votre distributeur, il se charge de les envoyer à Apple qui va prendre 3 semaines maximum pour les vérifier et ouvrir votre profil. Vous êtes informés par email de l’ouverture du compte et vous n’avez plus qu’à vous rendre sur Ping et suivre les instructions pour actualiser votre profil.

Vous noterez au passage qu’Apple en profite pour se concevoir une super base de données d’artistes et managers.

Et maintenant ? Que faut il faire ?

Renseignez votre profil

Votre description et les informations personnelles que vous pouvez inscrire se limite à l’essentiel:

Une seule photo
Une biographie succincte (avec la possibilité de renvoyer vers votre site officiel)
Une sélection de 10 morceaux référents qui vont permettre aux visiteurs de vous situer grâce à vos influences

Restez actif en partageant la musique que vous écoutez

Une fois que vous avez mis en place votre profil vous remarquerez également un bouton « Ping » à côté des titres de votre bibliothèque iTunes:

Si vous écoutez régulièrement de la musique dans iTunes, vous pouvez très facilement garder votre profil actif en partageant vos coups de coeur au jour le jour.
Cela nécessite très peu d’effort et partager la musique que vous écoutez avec les gens qui vous suivent sur internet, c’est une bonne façon de créer de « l’engagement » de la part de votre public. Les gens apprécieront toujours que vous leur fassiez découvrir des morceaux ou de s’apercevoir qu’ils partagent les mêmes coups de coeur musicaux que vous.

Connectez-vous avec d’autres utilisateurs

Suivez des personnes qui ont les mêmes goûts que vous. Recherchez dans le store iTunes vos albums préférés et regardez dans les commentaires. Si une personne inscrite sur Ping a laissé un commentaire vous pourrez facilement l’ajouter à votre profil en cliquant sur son nom. Et si des utilisateurs de Ping ont écrit quelque chose sur l’un de vos albums, vous avez très certainement un grand intérêt à les suivre!

Une fois que vous suivez pas mal de monde, vous allez voir un flux d’activité similaire à Facebook ou Twitter sur votre page d’activité Ping. Cela devrait vous permettre de trouver plus de gens ayant les mêmes goûts que vous, ou d’artistes dont vous vous sentez proche, ajoutez les à votre entourage et normalement pas mal d’entre eux devraient aussi se mettre à vous suivre.

Peut on réellement promouvoir sa musique par le biais de Ping ?

Ca s’annonce plutôt compliqué, car les liens externes sont ultra limités.
Pour mettre en avant votre musique clairement sur Ping, le mieux est encore d’ajouter un de vos albums dans la section « mes goûts musicaux » (à renseigner au moment où vous indiquez vos 10 chansons de référence).

Evitez de faire trop de liens vers vos propres titres dans votre flux d’activité. Abuser de l’auto-promo, c’est sûrement la meilleure façon d’encourager les gens à arrêter de vous suivre. Postez plutôt des morceaux de groupes de votre entourage, ceux avec qui vous avez collaboré, ceux qui trainent dans les mêmes endroits que vous.

Au milieu de tout ça, vous pourrez toujours poster une fois de temps en temps un lien vers un de vos titres. Dans ce cas là, accompagnez au moins le lien de quelques mots intéressants.

Regardez aussi ce guide fourni par Apple sur les « Best practices » de l’utilisation de Ping pour les artistes.

Une plateforme buggée

En ouvrant le compte Ping de Milkymee on a noté pas mal de problèmes qui on l’espère vont vite être améliorés. De nombreuses fonctionnalités manquent aussi cruellement pour gérer confortablement un profil d’artiste.

Voici quelques fails de Ping, en vrac:

Erreur de référencement

Le profil de Milkymee se retrouve classé en « Bandes Originales »…

Normalement elle devrait être quelque part entre « Folk » ou « indie Rock », mais non… Son dernier projet référencé est la BO d’un film français, ça doit être pour ça.

Damn, du code html visible !

C’est juste hallucinant de voir du code apparaitre dans la bio:

Des messages d’erreurs qui apparaissent sans qu’on comprenne pourquoi…

C’est arrivé alors que j’essayais d’uploader une image. Déjà, iTunes me disait que mon image sera publié dans « les meilleurs délais » et qu’on me préviendra à ce moment là ! Faut pas être pressé… Et puis en actualisant la page du profil, ce message est apparu ?!

Profil perso vs profil artiste

Il semble que ça ne soit pas possible de gérer à la fois un profil artiste et un profil personnel. Une fois que j’ai pu créer le compte artiste Milkymee, impossible depuis d’accéder à mon profil perso ouvert quelques semaines plus tôt au lancement de la version d’iTunes 10. Il a littéralement disparu ! Too bad, je ne peux plus m’occuper de mon propre compte et je crois qu’il faudra filouter pour pouvoir piloter plusieurs profils artistes à partir de mon ordi…

Du Rock, du Rap, de l’Electro OK, mais surtout pas de bitches, ni de drogues

Petite traduction à l’arrache d’un paragraphe des conditions d’utilisation de Ping:

messages vidéos, photos et texte ne doivent pas contenir de la pornographie, incitation à la haine, le racisme, la nudité, ou toutes références ou des représentations de l’usage de drogues.
Les messages ne doivent pas inclure des publicités ou des liens vers des sites externes iTunes.
Tout de suite, on voit qu’on va bien se marrer sur Ping !

Du social pas si social…

A la rigueur il y a encore 2 ans on aurait pu comprendre qu’iTunes refuse d’importer des données d’autres réseaux sociaux mais aujourd’hui..! tout le monde est inter-connecté non ? Une petite fonctionnalité qui permettrait de retrouver son entourage via Facebook ou son compte email c’est trop demander à iTunes apparemment… Résultat, il faut aller chercher ses amis un par un et bonne chance pour les trouver sur Ping.

Et les contenus bien sûr : ça serait quand même la moindre des choses de pouvoir importer le flux rss du blog de l’artiste, de publier des vidéos via Youtube, des photos via Flickr, ou bien sûr d’intégrer automatiquement les mises à jour de statuts de Facebook ou Twitter.

Et puis ce nom « Ping » c’est un peu pourri, non ?

N’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez. Dites nous si vous voyez d’autres fonctionnalités manquantes ou qui méritent d’être améliorées. Et si en tant qu’artiste ou fan de musique vous avez des bons tips à partager pour bien utiliser Ping pour la promo, ça nous intéresse !

Les commentaires sont à vous !

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Pour suivre Gabriel Hallé sur twitter : @gabhal.

Cet article a été initialement publié sur www.tea-ms.com.

crédits photos : Flickr cc : Tiger Pixel, jenniferconley, captures d’écran Gabriel Halle

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http://owni.fr/2010/11/02/le-guide-pour-creer-un-profil-artiste-sur-ping/feed/ 3
Rdio, nouveau venu dans le secteur du streaming musical http://owni.fr/2010/09/29/rdio-nouveau-venu-dans-le-secteur-du-streaming-musical/ http://owni.fr/2010/09/29/rdio-nouveau-venu-dans-le-secteur-du-streaming-musical/#comments Wed, 29 Sep 2010 10:41:50 +0000 Pirhoo http://owni.fr/?p=26794 C’est d’actualité, l’industrie du disque se débat tant bien que mal pour sortir la tête de l’eau, noyée dans cette impitoyable marée qu’est internet. Ceux qui n’auront rien compris vous diront que c’est la faute aux pirates, qu’il faut en finir avec cette lèpre infâme qui ronge un marché déjà mal en point. D’autres par contre y verront une aubaine pour la création, ils vous diront que cette mutation n’est un mal que pour ceux qui ne savent pas s’adapter, quand l’adaptation elle-même remet en cause les règles du jeu, et qu’à ce jeu ils ont peur de perdre.

Ces magnats du changement, on les appelle iTunes, Spotify ou Grooveshark pour ne citer que les plus grands. Et si cette énumération ne se limite qu’à ces grands gourous du streaming, c’est qu’ils témoignent chacun à leur manière de l’engouement que peut susciter internet et des opportunités offertes à la musique par ces nouveaux vecteurs. C’est justement ces nouveaux vecteurs de distribution qui nous intéressent.

Lancé à l’initiative de Janus Friis et Niklas Zennstrom, les co-fondateurs de Kazaa et Skype, un nouveau service du nom de Rdio devrait bientôt venir marcher sur les plate-bandes des actuels distributeurs de musique en ligne. À l’instar de ses concurrents, ce dernier proposera un service accessible depuis PC ou depuis PC et mobile, avec des offres allant respectivement de 4,99 à 9,99 dollars par mois. Rdio met d’ores et déjà en avant l’orientation de ses services vers les réseaux sociaux, véritable avantage concurrentiel selon ses créateurs. Avantage qui peut paraître un peu faible quand on sait qu’a son lancement, le catalogue comptera près de 5 millions de titres, contre plus de 7 et 8 millions pour Deezer et Spotify, déjà bien implantés dans ce marché.

Nous avons eu la chance de tester ce nouveau service. Nos premières impressions sont très bonnes, nous vous en livrons les détails ici.

Rdio, le docile ?

C’est peut-être le technicien qui sommeille en moi qui, dès sa première visite, s’est dit en rentrant sur ce site : « Miracle, il n’est pas fait en Flash ». Ou du moins pas suffisamment pour que cela soit visible. En terme de légèreté et de souplesse, c’est un gain formidable et le site que j’ai sous les yeux en tire profit intelligemment. Cette interface appartient à cette famille de designs qui témoigne d’un plus grand désir de montrer comment l’application fonctionne plutôt que d’en faire une vitrine. Tout ce qui brille n’est pas d’or et Rdio suit cette règle comme un précepte avec un site au design épuré, esthétique et fonctionnel.

Dans un futur plus ou moins proche, ces applications en ligne devraient remplacer la plupart de nos logiciels (du moins, on le suppose) et Rdio fait face dès aujourd’hui à cette mutation des utilisateurs (et des utilisations). Un très bon point donc en terme d’ergonomie qui devance de loin ces concurrents in the cloud (Spotify non compris donc, car faute de proposer une interface web, ce dernier est plutôt bon du point de vue de l’ergonomie).

Rdio, le sociable ?

C’est probablement l’une des fonctionnalités qu’on attendait le plus. Rdio devait en effet faire fort avec des fonctionnalités dites « sociales ».

À première vue, rien d’innovant. Les habitués de Twitter reconnaitront le système de followers/following (abonnés/abonnements) qui permet d’explorer à la manière d’une timeline les goûts et écoutes de vos amis. Jusque là, rien de bien surprenant. À ce détail près qu’il n’y a pas de page d’accueil sur Rdio : l’activité sur votre réseau d’amis se substitue aux traditionnels contenus sponsorisés proposés sur d’autres plateformes. Ce choix marque la volonté de Rdio d’opter pour un service qui tiendrait plus du réseau social lié à la musique plutôt que du simple site de streaming.

La suite renforce cette hypothèse puisque les utilisateurs peuvent commenter/critiquer un album et explorer les critiques de leurs amis. De même pour les playlists (collaboratives ou non) et les collections (favoris) qu’il est possible de visualiser à l’aide d’une sorte de diagramme d’Euler, dont je doute du réel intérêt mais dont l’usage peu s’avérer ludique (et esthétique s’il en est).

Un autre point qu’il est important de ne pas négliger : la synchronisation du service avec les (autres) réseaux sociaux. Là encore, les choses ont été bien pensées. Il est possible de partager aisément un titre, une playlist ou un album, et s’il n’existe pas de player exportable (l’offre est payante, rappelons-le), une shorturl est disponible ainsi que deux boutons pour se connecter à Facebook et Twitter.

Rdio, l’attractif ?

L’abonnement permet un accès illimité à la musique, certes. Mais Rdio est bien le premier à ne pas proposer d’alternative gratuite à son offre. Ce dernier point peut sembler préjudiciable puisqu’il prive ses auteurs des revenus liés à la pub et de fait, puisque son utilisation est réduite, rien n’encourage les clients potentiels à découvrir ce nouveau service. Néanmoins au cœur de la stratégie de Rdio, il y a les réseaux sociaux et compte tenu du remarquable travail qui a été fait pour encourager l’activité de ses utilisateurs, le site peut tirer profit de cette tendance qui est énormément favorable à l’échange de liens.

Le site de streaming propose également à ses utilisateurs l’achat de musique. Les prix sont approximativement les mêmes qu’ailleurs, variant entre 5 et 12 dollars. Un détail toutefois retient notre attention, et pas des moindres, puisque les morceaux proposés le sont au format mp3 et donc garantis sans DRM. L’encodage des chansons varie lui entre 192 kbps et 256 kbps.

Enfin, nous n’avons malheureusement pas pu la tester mais Rdio propose également une application pour smartphone. L’Internet mobile gagnant chaque jour du terrain, il est indispensable pour ce nouveau service de s’approprier un environnement où le streaming tend à remplacer le fichier.

Un nouveau service à la hauteur

À la hauteur, c’est ce que l’on peut déjà conclure de ce premier test. Rdio est peut-être encore jeune mais n’a rien à envier à ses concurrents. Complet, abouti, intelligemment conçu et valorisant le web social, le site rivalise avec la plupart des autres distributeurs digitaux et l’engouement qu’il suscite devrait lui assurer un décollage réussi. Il nous tarde de voir cette offre débarquer de notre côté de l’Atlantique!

Article initialement publié sur Branchetonsonotone.com

Crédits photo : Flickr CC rustysheriff, + captures d’écran de Pierre Romera (Pirhoo)

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[Podcast] Rdio, Ping et la taxe sur les FAI http://owni.fr/2010/09/28/podcast-rdio-ping-et-taxe-sur-les-fai/ http://owni.fr/2010/09/28/podcast-rdio-ping-et-taxe-sur-les-fai/#comments Tue, 28 Sep 2010 16:46:45 +0000 Valentin Squirelo http://owni.fr/?p=26784 Deuxième podcast Wearemusik/Ziknblog de la saison, animé par Caroline Fontaine de ZiknblogRémi Bouton de wearemusik et Frédéric Neff de wearemusik et viva musica.

Au programme, on parle du service de streaming Rdio, pour l’instant réservé aux nord américain, de Ping, le décrié réseau social musical d’Apple ainsi que de la taxe sur les FAI.

Vous pouvez retrouver le podcast directement au format mp3 ou en zip.

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Crédit image podcast : wearemusik/ziknblog

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